Attaque sur le Roy par un membre de Saint Ouen

A-t-on témoins et rapports de ce qui s'est effectivement passé ?

Les membres de la lance d'armoria

Cette information a t elle été ébruitée?
Quelle traitrise, sa Majestée.
Louons qu'elle se rétablisse au plus tôt.
Des sanctions sont elles prévues?

Elle le sera rapidement.

Neanmoins, Saint Ouen n'est pas une salle de discussion politique.
La question qui doit nous interesser ici et la seule, c'est : un de nos membres s'en est pris à plusieurs autres de nos membres : le Roy, la princesse armoria déjà au minimum.
Ainsi que des proches de ceux-ci qui voyageaient directement avec eux.

Peut-on accepter cela d'un de nos cadets vis à vis de son Grand Maitre et d'un Emerite de l'Ordre ?

Vous devinez ma réponse par avance.

J'ajoute que je compte demander la distinction des membres de l'escorte ayant protégé le Roy et la GMF. Dame Damisella qui a blessé celle qui a frappé le Roy, le sauvant surement du trépas, les sires Sebonemo, Tithieu et Erik.

Merci pour tout ceux qui participent à l'escorte et defendent plus que régulièrement..........

Je vois pas le rapport.

Mon avis, içi comme ailleurs, et c'est que Saint ouen est pas un tribunal, si Icie est accusé de crime de lése majesté, dans ce cas oui, Saint ouen aura à se poser la question, en regardant l'ensemble de son parcours..

Mais se substituer à la justice et à la prevotée,pour la declarer coupable je trouve douteux,et donnera le sentiment que la curia utilise Saint ouen pour ecarter ceux qui echappe à sa justice.. hors vous le voulez apolitique... dans les membres il l'est pas, a voir si effectivement le Haut conseil est capable de dissocier les deux..

A voir.

Une chose est sure, on ne fait rien maintenant tout de suite (en temps rp c'est meme pas logique) mais a terme faudra bien voir...

S'il existe des preuves formelles et vérifiables de cette agression, alors Sainct-Ouen peut réagir sur des faits, enlevant dès lors le caractère politique de sa réponse. Nul besoin d'attendre un verdict de justice pour prendre une décision sur la base de faits avérés.

En ce qui me concerne, si preuves formelles il y a, sa présence dans l'Ordre du Roy n'est plus du tout légitime.

Heu... une chose... enfin deux...

tithieu a une enquete en cours sur le dos...
et oui, il y a des preuves, meme le comte du poitou se penche sur le probleme de Dame Icie...

Un valet portant livrée du comté de Salbart, vint porter missive pour l'Assemblée de Saint Ouen. Celle ci fut poser sur la longue table où discutait les membres sur moults débats.

Citation :

A l’Ordre Royal de Saint Ouen

Mes salutations à vous, Noble Assemblée. Je n’ai pu m’exprimer plus tôt, plongée dans l’inconscience et ignorant même cet acte aussi horrible qu’involontaire qui blessa notre Roy. Je vous livre ce qui s’est passé afin que soit su et connu la grave méprise qui a conduit à la blessure de Sa Majesté Levan III de Normandie.

Je ne cherche pas à me dédouaner, simplement à expliquer. La justice fera le reste, je m’en remets à elle et à celle d’Aristote.

L’on m’a rapporté qu’ici, l’on me jugeait, alors que même Sa Majesté ne l’a pas encore fait, ni mon comté.
L’on m’a rapporté qu’il y avait preuves ? De quoi, pourquoi, comment ? Alors que l’enquête est en cours.
L'on me rapporte que l'on compte récompenser messire Tithieu, sans doute pour avoir racketté une dame blanche en Limousin, peu avant d'integrer la suite du Roy. Assurement, la securité de Sa Majesté était entre de bonnes mains.

Il est même dit ici et ailleurs que l’on doute de ma loyauté et que, même ceux qui m’ont croisé longtemps à la cour, ne me connaissent pas.
Sans doute n’ai-je pas servi mon Roy pendant toute ces années, sans doute m’a-t-il honoré par simple tirage au sort, sans doute mon opposition connu à certains projets du comte du Poitou sont ils devenus anodins…….il faut le croire. Il est bien plus aisé de ne pas se poser de question sur le pourquoi de ce geste incongru que de réfléchir à ce qui amène à cela, connaissant mon parcours et mon histoire.
Je crains malheureusement, qu’en plus de porter le tourment d’avoir, par erreur blessé mon Roy, je ne fasse l’objet d’un règlement de compte entre des institutions royales et le comte du Poitou et inversement.
Mais là n’est pas le propos.

Je vous conte donc ma version des faits, que vous me croyez ou non. Au moins vous déciderez vous, avec tous les éléments en main. Je sais fort bien que certains seront prompts à juger, bien heureusement, je sais aussi que l’Ordre de Saint Ouen a, en son sein, des personnes calmes et sages qui prendront le temps d’écouter.


Ma petite fille Nahysse de Plantagenêt, jouait dans le campement militaire désert. J’y étais seule, nos soldats se reposaient dans leur famille (preuve IG, puisque certains en parlent) . Quand tout à coup surgit devant elle un homme portant les armes de la famille Chandos Penthièvre. Je dis bien « Chandos Penthievre », sans citer de nom, puisque je l’ignorais. Les violations de frontières des angevins sont monnaie courante en Poitou, il suffit d’aller à la cour de justice pour s’en rendre compte. Je n’avais donc nul raison de m’en étonner. Je dois vous préciser, que cette famille fait partie des signataires d’une Vendetta à l’encontre de notre famille Plantagenêt, dont je vous cite la fin.

«En sus, nous, dits Grands d’Anjou, annonçons la traque du « sang nauséeux », où faire se pourra, quand faire se pourra.
Que la Vendetta sonne Haut. » .

Ma petite fille a hurlé et mon instinct de mère m’a précipité à son secours pour chasser cet homme. Un échange s’en est suivi où je le repoussais dans le bois. Le brouillard inondait par nappe les marais poitevins, comme il est fréquent à cette époque. Las, dans la rage de la bataille, mon épée s’abattit lors d’une esquive de cet homme.

Par la gracse de Dieu, Aristote a bien heureusement freiné cette force incommensurable qui m'habitait alors, l'amour d'une mère, Amour capable de tout, de soulever les montagnes et d'occire tout une armée pour sauver sa chair, sa descendance. Il a épargne Mon Roy, mille fois merci, mais non à moi des remords eternels pour avoir frappé de mon épée celui qui gouverne les hommes à la droite de Dieu.

Je fus grièvement blessée et n’ai pas gardé souvenir de ce qui se passa. Je ne me souviens que du prénom de ma fille qui emplissait mon esprit d’angoisse. Ce n’est qu’au sortir de mon inconscience, plusieurs jours après, que j’appris avoir blessé Sa Majesté.

Le désespoir et le remord hantent depuis mes journées. J’ai osé toucher à Mon Roy, à qui j’ai toujours été loyale et fidèle en le servant en tant qu’officier royal, portant fièrement le collier de l’ordre de Saint Ouen dont je fus récompensée.
Dieu soit loué, Sa Majesté va mieux. Mon tourment, lui, ne cessera pas. Je prie Aristote, dans sa grande bonté, de m’aider à le supporter.

Voici, Dames et messires ce qui est arrivé. Je demande pardon au Royaume de France, d’avoir porté atteinte à Sa Majesté, même si ce fut involontaire.
Vous pouvez me croire, ou non, mon tourment sera le même.

J’ai bien entendu écris, depuis les appartements où je suis en garde à vue, à Sa Majesté le Roy de France. J’ai également écris à La Noble Assemblée des Pairs de France avec la copie de ma lettre à Mon Roy. Ceci figure chez les Grands Feudataires et je suis étonnée qu’il me soit rapporté que rien ne figure à Saint Ouen.
Sans doute, ceux prompts à m’accuser sans m’entendre n’ont-ils pas le temps d’apporter à leurs pairs ici présents, tout ce qui permet non pas d’excuser, mais de comprendre. Je ne manie pas la langue de bois et ne suis pas une courtisane qui court après les titres ou les postes. Il me suffit de servir : Mon Roy et Mon Comté.
Pénitence je demanderais à Notre Très Sainte Eglise.

Vous comprendrez aisément, qu'étant en garde à vue, je ne puisse me présenter devant vous. Je le regrette, je préfère la discussion ouverte aux interprétations fallacieuses, mais sans doute, cela ne manquera pas à tout le monde

Je prie Aristote pour qu’il m’aide dans ce tourment, je prie pour Mon Roy pour que son règne continue et guide le peuple de France.

Mes respectueuses salutations, membres de l’Ordre prestigieux de Saint Ouen.


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

*Lisant la remarque dans le document ainsi transmis.... elle s'exclama"

Bon sang ! quand vont ils arreter de mélanger politique et ordre de chevalerie ???

La pairie, le conseil des feudataires, la curia, sont soumis au Huis Clos. Ce n'est quand meme pas possible cela ! faut il donc trahir tous ses serments et transmettre à tout public des documents qui sont adressés à une salle privée ???

En outre ici il ne s'agit pas de "juger" l'acte politique, non point une comtesse qui frappe son roy. Que nenni !

Mais plutot une cadette de Saint Ouen, qui frappe son Grand Maitre et visait un membre d'un autre Ordre Royal, héraut de cet Ordre qui plus est et alors meme qu'il avait recu l'autorisation de circuler.
Tels sont les faits qui relevent de Saint Ouen.

Le coup, nombre sont les témoins qui peuvent en attester.

Et nulle HCJ là dedans. Que diable venez vous encore meler du politique dans un Ordre de Chevalerie qui se doit d'etre apolitique ?
Que diable venez vous meler à tout ceci des titres et fonctions alors que dans un Ordre, il n'y a que Chevalier, Emérite, Cadet et Bachelier.

Nos titres, nos fonctions extérieures, cela reste à l'entrée du manoir ! Sacrelotte !

nebisa a écrit:

J'ajoute que je compte demander la distinction des membres de l'escorte ayant protégé le Roy et la GMF. Dame Damisella qui a blessé celle qui a frappé le Roy, le sauvant surement du trépas, les sires Sebonemo, Tithieu et Erik.

Neb ai-je bien compris que tu souhaites demander une distinction pour le Vicomte Tithieu alors que contrairement à nos valeurs, dois je rappeler qu'il a brigandé des membres de cette même escorte royale ? J'ai du mal comprendre tes paroles.